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Donner un nouveau souffle à une chocolaterie de Montréal

Chocolats Andrée

Chocolats Andrée a été fondé en 1940 par deux sœurs pionnières dans l’industrie. Aujourd’hui, c’est l’entrepreneure et chocolatière Elodie Royer qui a repris l’entreprise pour faire perdurer la tradition de cette institution encore bien des années !

La passion familiale de Chocolats Andrée s’est transmise de génération en génération, jusqu’en 2018, où l’immeuble a été mis en vente. Une réouverture dans un nouveau local s’imposait pour assurer la poursuite des activités. Pour ce faire, la famille souhaitait vendre l’entreprise à des gens qui pouvaient s’investir pleinement. Aujourd’hui, la chocolaterie est située au 4440-B rue Saint-Denis, sur le Plateau Mont-Royal à Montréal.

1940 Chocolats Andrée

Originaire de la France, c’est dans ce pays qu’Elodie Royer a grandi. Elle y a complété ses études, tout d’abord pour devenir pâtissière, et ensuite pour se spécialiser en tant que chocolatière. Après avoir cumulé certaines expériences dans son pays natal, le goût d’aventure l’a amené au Canada. Elle a donc poursuivi ses expériences dans différentes chocolateries. Toutefois, Elodie a rapidement constaté que les possibilités d’avancement étaient limitées dans son métier : « on est chocolatier ou on est patron », a-t-elle lancé en entrevue.

D’où est venue l’idée de donner un nouveau souffle à l’entreprise Chocolats Andrée ?

Ça fait toujours rêver de démarrer sa propre compagnie ! Comme il y en a déjà beaucoup des chocolateries à Montréal, je me disais qu’il y en avait surement une qui cherchait un repreneur et qu’en plus, j’aurais les conseils de l’ancien dirigeant. J’ai contacté un organisme en repreneuriat qui m’a mis en contact avec deux investisseurs intéressés. Ils trouvaient ça dommage que Chocolats Andrée ferme. Ils avaient les ressources financières et juridiques, mais pas les compétences dans mon domaine. Ils cherchaient donc une personne spécialisée pour leur permettre de continuer de faire vivre la chocolaterie. 

Rue Saint-Denis Chocolats Andrée

Parlez-nous de vos produits et services.

On offre les produits saisonniers pour la saison qui débute avec l’Halloween et des petits chocolats en forme de citrouilles et fantômes. Ensuite, en novembre on a la tire Sainte-Catherine avec des recettes traditionnelles. Ça se poursuit avec les calendriers de l’avent et des chocolats de Noël. On continue avec la Saint-Valentin et avec Pâques pour offrir les œufs à la crème au beurre ou crème érable et noix, ce sont deux classiques. Notre saison se termine à cette période. L’été, on offre encore des petits chocolats, mais en période estivale on se transforme un peu plus en salon de thé et café. On met de l’avant les cafés mocha faits avec notre chocolat, par exemple. 

Chocolats

Quelle a été votre plus grande influence pour vous lancer en entrepreneuriat ?

Ça s’est fait naturellement. Dans la compagnie où je travaillais, je prenais de plus en plus de responsabilités. Faire du chocolat, c’est amusant, mais j’avais toujours ce désir d’apprendre. Les dirigeants étaient ouverts à me laisser participer davantage aux tâches de gestion et finalement, ça m’a donné le goût de prendre la totalité de la responsabilité ! 

À quel moment de votre parcours avez-vous souhaité vous inscrire au SAJE Montréal Centre ?

À mon ancien emploi, une autre employée avait elle aussi l’idée de créer sa propre compagnie. On se rejoignait à ce sujet et on trouvait qu’on manquait d’outils pour nous aider à démarrer. On s’est alors inscrite toutes les deux à la formation Lancement d’une entreprise. 

Qu’est-ce que le programme Lancement d’une entreprise vous a apporté ?

Ça m’a permis d’être plus à l’aise dans mes démarches et connaître tout ce que je pouvais obtenir comme subvention ou comme aide pour bien négocier la reprise. J’ai aussi pu découvrir ce qu’était un bilan et comment l’analyser. J’ai pu savoir quelles sont les bonnes questions à me poser, que ce soit au niveau de l’achalandage ou de la valeur de l’entreprise. 

Quels conseils pourriez-vous offrir aux futurs entrepreneurs ?

En repreneuriat, l’important c’est d’être bien entouré. Idéalement, trouver un mentor, pour obtenir les conseils de quelqu’un qui est passé par là. Ne pas rester seul et ne pas hésiter à demander de l’aide, ça peut éviter des erreurs.

Comment pourrions-nous imaginer Chocolats Andrée dans 5 ans ?

Je souhaite développer la chocolaterie, mais je ne veux surtout pas la rendre industrielle. Je veux conserver son âme artisanale. Je désire attirer une nouvelle clientèle et lui faire découvrir les chocolats traditionnels. Ça pourrait se faire davantage à travers des points de vente qui mettraient de l’avant nos produits typiques du Québec.

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