Entreprendre autrement dans la production vidéo avec La boîte qui tourne

En entrevue avec Jean-Maxime Giguère, le cofondateur de La boîte qui tourne. Découvrez l’histoire inspirante de la renaissance de cette idée d’entreprise dans le domaine de la production vidéo. Axée sur les relations humaines et la création de contenus de qualité, leur approche unique et moderne leur permet de s’adapter à la constante évolution de la technologie et des besoins du marché.

Fondée par deux esprits créatifs aux compétences complémentaires, La boîte qui tourne a su relever les défis du démarrage d’une manière audacieuse. La formation Lancement d’une entreprise a également joué un rôle primordial dans l’aventure de Jean-Maxime et c’est ce que vous découvrirez à travers cette entrevue.

D’où est venue l’idée de démarrer La boîte qui tourne ?

J’ai toujours eu à l’esprit de devenir entrepreneur. Ça faisait suite à quelques expériences du passé qui n’ont pas été concluantes. Avec la première entreprise, on était allé très vite en affaires. On avait loué un local et l’on s’était engagé rapidement. Les frais étaient énormes et la charge financière était devenue lourde. C’est deux ans plus tard que j’ai démarré La boîte qui tourne avec mon associé.

Qu’avez-vous fait différemment ?

Nous avons choisi de développer une entreprise à distance en ayant chacun nos bureaux à la maison. Pour le studio d’enregistrement, nous l’avons développé chez le directeur de postproduction. Son sous-sol est littéralement devenu un espace de montage. Donc dans cet esprit-là, avec La boîte qui tourne, ça permet une meilleure vitalité et l’on peut investir aux bons endroits. En ce moment, c’est au niveau de l’image, de notre site web. On peut aussi être en avant-plan niveau technologique.

En quelques mots, dites-nous pourquoi vous souhaitiez démarrer avec un associé.

Mon associé, Mickael Nokovitch, a fait un BAC en cinéma à l’Université de Montréal. Il a donc des acquis que je n’ai pas, vice-versa. L’aspect lancement d’une entreprise était basé sur mes expériences et mes habiletés. La gestion d’équipe, le développement des affaires et les relations publiques c’est ce qui me fascine. Je suis tout de même quelqu’un d’artistique. J’ai un bagage en théâtre et en musique alors je suis dans le métier créatif moi aussi depuis longtemps.

Qu’est-ce qui distingue votre entreprise ?

On est donc toujours en mode développement. On veut savoir ce qui s’en vient dans cinq, dix ans. On s’intéresse aux nouvelles technologies. Par exemple, on veut pouvoir tourner en 8K, pour en faire un format 4K et savoir que dans cinq ans, le matériel sera encore bon.

Avec quel public travaillez-vous ?

À la base, la compagnie veut développer sa clientèle dans le domaine corporatif et publicitaire. C’est donc un public commercial, sans se limiter à un type d’entreprise ou un autre. On s’adapte à ce que l’on reçoit comme demande. En parallèle, le côté créatif entre aussi en ligne de compte, puisqu’on a des projets plus artistiques qu’on aime développer lorsqu’on peut aller chercher du financement avec des artistes par exemple.

Qu’est-ce que le programme Lancement d’une entreprise vous a apporté ?

Le programme était sur trois mois assez intensif donc j’ai pu enclencher rapidement mes idées. Ça m’a permis de poser mes questions, de différencier mes différentes possibilités… J’ai aussi reçu du support qui était essentiel. À mon passage au SAJE, j’ai eu la chance d’avoir des entreprises de production vidéo au niveau du mentorat donc pour moi ça m’a montré des aspects très intéressants de mon milieu. C’est ce qui m’a le plus aidé ! Donc oui le plan d’affaires et l’analyse de marché, mais aussi d’essayer de développer quelque chose qui n’est pas qu’un titre, mais qui a aussi une personnalité.

Comment vos apprentissages vous servent-ils au quotidien ?

La formation m’a permis de m’organiser et me structurer davantage. Ce niveau d’organisation là que j’ai aujourd’hui, je ne l’avais pas au départ. Maintenant, je peux moi-même aider certains amis qui souhaitent démarrer en transmettant mes acquis.