Alizera Sahand Razian et sa femme Samaneh Derakshi sont les propriétaires de Gandom, une boulangerie d’inspiration iranienne dont le nom signifie blé en Persan. Propulsés par leur désir d’augmenter l’offre pour la communauté iranienne grandissante à Montréal, M. Sahandrazian et sa femme proposent des pains et des pâtisseries typiques de ce pays comme le pain Barbari, leur spécialité. Situé sur la rue Sherbrooke, leur commerce est maintenant ouvert depuis près de quatre ans.
Un parcours atypique
M. Sahand Razian était autrefois joueur de soccer professionnel en Iran, son pays natal. Arrivé ici avec sa femme il y a 8 ans, il a entamé un tout nouveau chapitre de sa vie en devenant boulanger. L’homme, aujourd’hui entrepreneur, a tout d’abord étudié à l’école d’art culinaire Pearson et a ensuite travaillé pour quelques boulangeries avant de se lancer en affaires. Malgré l’énorme charge de travail qu’implique un tel métier ainsi que la conciliation travail-famille qui peut s’avérer parfois difficile, M. Sahand Razian affirme qu’il apprécie énormément son boulot.
« Si je n’aimais pas ce que je faisais, je n’aurai pas pu continuer aussi longtemps et je me serais réorienté vers un autre emploi moins exigeant et plus payant. Je commence à travailler très tôt le matin, généralement vers 5h, et je quitte le soir à l’heure du souper. Même si les journées sont longues et chargées, j’aime tellement mon travail que le temps passe très vite. J’ai une réelle passion pour ce que je fais. »
Les défis
Outre les nombreuses heures de travail, l’entrepreneur affirme faire face à d’autres défis quotidiennement. En autre, la compétition est un enjeu important dans son domaine puisque plusieurs boulangeries ont déjà pignon sur rue près de son commerce. Faire connaître son entreprise et ainsi permettre aux gens de goûter à ses produits est un aspect plus difficile, surtout lorsque l’on fait son entrée dans le marché, souligne l’entrepreneur.
La tête remplie d’idées et de nouvelles recettes, M. Sahand Razian a réussi à propulser son entreprise en s’associant avec d’autres commerces tel que des restaurants et des épiceries afin de permettre à plus de gens de découvrir le fruit de son labeur. De plus, le boulanger a engagé quelques employés afin de bonifier l’offre de ses produits et ainsi attirer différents types de clientèle.
En conclusion, M. Sahand Razian mentionne avoir grandement bénéficié de l’aide de la Mesure Soutien au Travail Autonome offerte par le SAJE : « Sans le soutien technique et financier, je n’aurais probablement pas pu acheter l’équipement nécessaire et ouvrir mon commerce tout en subvenant aux besoins de ma famille. L’aide apportée par le SAJE m’a été plus qu’utile. Sans cela, ma boulangerie serait peut-être déjà fermée aujourd’hui. »